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Curieux de voir l’organisation des bidonvilles d’un peu plus près, je m’y suis rendu avec en tête les scènes du film Slumdog Millionnaire. Ce que j’ai découvert s’en rapproche plus ou moins. Deux choses m’ont cependant marqué dès mon arrivée. Cette société en marge de la société a l’air d’être bien organisée et les gens sont très souriants. Ils m’ont paru « heureux ». Beaucoup d’enfants sont venus à ma rencontre suivis par les adultes et les séances photos ont été comme à leur habitude un bon moyen d’approche et d’échange avec la population. Personne ne m'a réclamé de l'argent.
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Plusieurs bidonvilles existent autour de Dacca.
Je me suis rendu tout d’abord à celui de Beri Bhadh. Celui-ci s’entend de tout son long sur le bas-côté de la route.
Premier arrêt : Le dépôt de briques en face du bidonville.
Il y a de nombreuses briqueteries qui alimentent les constructions frénétiques de la capitale. Le besoin en brique est important et constant. J’ai pu y accéder sans difficulté et j’ai été surpris de voir des habitations, des familles et des enfants entrain de jouer parmi le va-et-vient des camions.
Deuxième arrêt : Je traverse la route pour me rendre côté bidonville.
L’insalubrité est évidente, mais la « ville » semble répondre à une organisation. Comme prévu, à la vue de mon appareil photos les enfants accourent vers moi… rires et sourires lorsque je leur montre le résultat sur l’écran.
Troisième arrêt : Un arrêt rapide dans un autre bidonville, à la limite des quartiers aisés.
Celui-ci se trouve en effet à Banani. Excentré certes, mais tout de même à Banani qui est un des beaux quartiers de Dacca.
On peut y accéder sur le coté du pont donnant sur la Road 11 ou en prenant une barque à partir de Gulshan-1.
